mardi 25 octobre 2011

Nausicaä de la vallée du vent


Après avoir épuiser les ressources souterraines et de polluer la vie, les hommes ont finit par infliger à la nature des dégâts irréversibles et provoqué la quasi disparition de l'humanité dans une guerre totale. 

C'est à la suite de cela que la fukaï, gigantesque forêt produisant des spores toxiques qui propagent et répandent l'écosystème est apparue et a commencer à recouvrir peu à peu l'ensemble du monde, laissant les dernières nations humaine se disputer les dernière terres viables. La fukaï est protégée par des "insectes" (scientifiquement les insectes n'ont que 3 paires de pattes) géants, les Ômus, qui vivent dans cet environnement pollué.



Au coeur de la Vallée du vent, une zone protégée des spores par les vents marins, un royaume paisible habitée par quelques centaines de personnes vis en harmonie avec son environnement sans pollution et sans gaspillage. C'est au coeur de cet havre peuplé d'éoliennes et de moulins, que Nausicaä, la fille du roi Jill de la vallée du vent se retrouve au cœur d'un affrontements qui oppose deux des dernières nations.

Dans sa quette pour sauver son peuple, cherchant l'équilibre avec la nature et la paix entre les hommes, Nausicaä devra braver les interdits et risquer sa vie pour parvenir à son but, percer le secret de la fukaï.


Une histoire très "Myazaki", dont le scénario est très inspiré du taoïsme et du shintoïsme. On retrouveles thème qui guideront Myazaki sur une partie de ces oeuvre : l'environnement, l'harmonie (inspirée du taoïsme). Le scénario est bien construit et l'univers fantastique est très imaginatif, les dessins sont digne du studio Ghibli, et la bande son est correcte. Une petite nuance concernant la fin, avec un gout d'inachevé.

Note 6/10.

lundi 24 octobre 2011

Et maintenant on va où ?

Dans un Liban déchiré par des années de guerres civiles entre chrétiens et musulmans, un petit village, isolé du reste du pays, et relié à celui ci par un pont en ruine, résiste tant bien que mal à la tentation communautaire et de la haine religieuse. Dans ce combat ce sont les femmes qui sont les gardiennes de la paix civile. 



Ces mères, ces tantes, ces femmes, ces sœurs, débordent d'imagination pour tenir leur communauté locale à l'écart du conflit national.

Un scénario qui aborde à la fois la difficile question de l'amour, l'amour des siens tout d'abord, l'amour impossible entre un musulman et une chrétienne, l'amitié difficile entre jeune de confession différente, le tout avec une touche d'humour, de drame et de joie.

La dichotomie homme-femme est très forte et représente la société d'alors. Les femmes étant perçues comme intelligentes, perspicaces solidaires et courageuses, tandis que les hommes y sont dépeints brutaux, impulsifs, légèrement idiots et même un peu lâches, tout ceci non sans un certain trait humoristique de la réalisatrice Nadine Labaki. L'affrontement chrétiens/musulman sur des rivalités communautaires laisse place alors en affrontement guerre-paix sur une rivalité hommes/femmes. Et la Paix perd ainsi un peu de son caractère universel, mais c'est sans doute pour rendre hommage à celles qui dans l'ombre œuvre chaque jour à la maintenir et qui pourtant restent trop souvent absentes du jeux politique.


note 6/10

dimanche 23 octobre 2011

Giverny, Acte 1 : l'exposition Clark

Giverny, voilà un nom que l'on n'oublie pas. Et pourtant c'est un endroit perdu et oublié au milieux des touristes japonnais et d'une Normandie presque sauvage. Un pays que j'ai oublié depuis le temps où plus jeune j'y était parti en excursion scolaire. Cette journée riche en souvenir, en déconnes (bien sur ^^) avec Pix et Banhl mais pas aussi sans une certaine émotion quand à la magie des lieux.

La visite a eu lieu en 3 temps, le musée et son exposition Clark, les jardins, et enfin la maison. Tout cela ponctué de par une course aux Monets (héhé !).





L'exposition possède une collection riche en œuvres impressionniste. Celles qui m'ont le plus marqué :







Les oies dans le ruisseau (Monet of course) tableau dans lequel l'onde, la flore et le ciel se fonde dans un tourbillon de couleurs. Planté au milieu et au second plan la maison apporte un cadre stable à cet univers insaisissable.
Les oies dans le ruisseau

L'aiguille de la falaise d'Aval (Monet), où l'eau prend vie avec le jeu des couleurs, ou l'aiguille et la falaise sont en perspective par rapport aux reflets du soleil couchant.
L'aiguille de la falaise d'Aval

La ferme dans les landes (Rousseau), un style à la fois impressionniste et si réaliste.
La ferme dans les landes

Saint Charles Eragny (Pissarro) avec sa pluie fine de taches colorées. Ce tableau dérivant vers le pointillisme, laisse apparaitre un paysage un peu irréel.
Saint Charles Eragny

Carmen (Toulouse Lautrec), dont le regard est si mystérieux et le corps si austère contraste avec une chevelure flamboyante. Le jeux de lumière employé permet ainsi de valoriser le regard. Un regard si troublant.
Carmen

La jeune fille endormie (Renoir). pour lequel l'image ne rend pas hommage à la beauté du visage, du chapeau. La jupe dont le plissage et les reliefs sont époustouflant se fond avec les traits du petit chat, qui porte ainsi des traits bleu. Ce tableau est un petit bijou.

La jeune fille endormie

Enfin, Roses mousseuses dans un vase (Manet). Ici l'eau du vase rend le tableau plus vivant que les fleurs. Manet a su à la fois faire vivre le vase de verre mais surtout l'eau qu'il contient. Les roses qui sont dedans apporte une touche frais et de chaleurs à un tableau assez froid.

Roses mousseuses dans un vase

La première partie de la visite a été un vrai régale. Je la recommande évidement aux amateurs d’impressionnisme et plus généralement à ceux qui souhaitent redécouvrir l'impressionnisme.

L'Orangerie

Commencé le 25 septembre le voyage au cœur de l’impressionnisme et ne finit plus de nous passionner.

L’Orangerie, situé dans le coin des tuileries jouxtant la concorde et surplombant à la fois les jardin et les quais de seine possède des chefs d’œuvres impressionnistes : des nymphéas de Monet à la collection de Paul Guillaume.

Le musée étant sur 2 étages, les nymphéas ont été disposées en concave dans deux vestes salles ovales éclairées par la lumière naturelle provenant du plafond.


Les huit tableaux disposées selon les points cardinaux font ainsi découvrir au visiteur un paysage en mouvement ou le soleil levant fait face au crépuscule.


Au niveau inférieur du musée se trouve l'impressionnante (c'est bien le mot) collection de Paul Guillaume. Des toiles des artistes impressionnistes et expressionnistes aux style un peu plus abstrait.

La collection reprend quelques chef d’œuvre de Renoir, Monet et Cézanne.



La collection n'est certes pas digne de celle d'un grand musée comme celui du Louvre mais elle laisse au moins le visiteur sur note d'impression mystérieuse. Celui d'en d'en savoir d'avantage. C'est sans doute ce qui nous a amené à une seconde visite, en quelque sorte, un retour aux source : Giverny.