Qui l'aurait cru, un recyclage de la quadrilogie des Shrek !
Le chat potté est un comédie assez fun, plutôt adapté pour un publique jeune, mais se laisse regarder pour les plus sénior.
Le scénario est un peu prévisible à mon gout, l'humour correcte. Le film est d'un assez bon rendu pour sa catégorie.
Un moment sympa à passer mais sans plus.
Note 3,5/10
vendredi 23 décembre 2011
Hugo Cabret
En voyant la bande annonce, je m'imaginai surtout une histoire fantastique dans les décors parisien. La véritable histoire caché est celle de George Méliès, célèbre (premier) réalisateur du cinéma français.
Un décor de synthèse assez réaliste, et un scénario adapté plongé dans l'imaginaire, faisant quelque peu échos à celui de Méliès. Le film se laisse regarder, l'intrigue se découvre peu à peu jusqu'à la révélation.
Étrange quand même que le roman et son adaptation soient américaines et donc avec des voix anglaise à l’accent légèrement frenchy, dans le décors très français de ce qui ressemble à la gare Montparnasse.
Note 4,5/10
Un décor de synthèse assez réaliste, et un scénario adapté plongé dans l'imaginaire, faisant quelque peu échos à celui de Méliès. Le film se laisse regarder, l'intrigue se découvre peu à peu jusqu'à la révélation.
Étrange quand même que le roman et son adaptation soient américaines et donc avec des voix anglaise à l’accent légèrement frenchy, dans le décors très français de ce qui ressemble à la gare Montparnasse.
Note 4,5/10
lundi 19 décembre 2011
Des vents contraires
Que faire ? Que dire ? Lorsque l’âme sœur disparait un soir brusquement vous laissant seul avec deux adorable bout de choux. Comment leur expliquer l'inexplicable ? Voici le destin d'un père livré à lui même et au devoir d'élever désormais seul ses deux jeunes enfants. Ses enfants, sa seule accroche pour ne pas décrocher de la vie.
C'est loin de la vie parisienne que la famille amputé d'un membre va essayer de se reconstruire. Dans cette Bretagne du nord, où l'air de l’Armorique tranche avec l'atmosphère parisienne, c'est en famille que Paul, Clément, Manon vont devoir faire face à des vents contraires, de la joie, de la peine, des souvenir et de l'aventure. Continuer à vivre sans ce membre fantôme de la famille continuera hanter celui pour qui elle représente tout à ses yeux et qui ne parviendra pas à comprendre...
Très touchant, on a l'impression que Jalil Lespert a aussi voulu mettre en avant la sensibilité masculine sans vision phallocrate. La sensibilité humaine, celle des pères, celle des maris, celle des solitaires qui finissent par ne plus sentir leur place dans une société non vide de préjugés à leurs égards. Société qui remet trop souvent en cause leur dignité de pères, de maris, d'individus.
Note : 6,5/10
mardi 13 décembre 2011
Shame
C'est la honte qui nous habite au plus profond de nous qui nous rend malade parfois. Non pas que nous soyons tous des obsédés du sexe, mais ce sentiment, qui fait échos sur la vanité qui sommeille au fond de nous, nous trouble et nous perturbe dans des mesures diverses.
La honte fait à la fois intervenir la peur, le malaise, la haine, le dégout, l'indifférence... la perte de cette part d'humanité (bien que "l'horreur est humaine" comme le disait si bien Coluche) qu'est le sentiment d'amour, ce handicape peut-il se surmonter ?
Le film exploite ainsi non pas une le caractère honteux ou pas d'une addiction sexuelle comme pourraient le penser certain (qui s'imaginait tout de suite des scène incestueuse...), mais ce sentiment qui pousse notre héros dans ses pires retranchement et qui au fond l’empêche d'en sortir. Sa dépendance et ses pratiques sont plus en résonance par rapport à elle. La rencontre avec sa sœur ne va qu'accélérer leurs "descentes aux enfers"commune. Elle, vide d'amour propre, lui hyper centré, tous deux vont ainsi non pas se sauver mais presque s'autodétruire.
Un beau film, assez tranché, plutôt touchant, et pas trop gore (moins que d'autre qu'on m'a fait visionner dernièrement et qui traite d'un type de profile psychologique new-yorkais nettement plus atteint). Ce n'est pas The film comme tout le monde laisse le penser mais ça reste un très bon film.
Note 7,5/10
dimanche 11 décembre 2011
The Lady
Voici le dernier Besson.
Une figure épique de la résistance Birmane, Aung San Suu Kyi, fille du générale ayant négocié l'indépendance de la Birmanie avec les anglais, retourne dans son pays en 1988 pour être au chevet de sa mère visiblement affaiblie par la maladie. Elle laisse en Angleterre, époux et enfants et retrouve une Birmanie au mains de la junte militaire depuis plus de 25 ans.
C'est là que tout commence. Elle ne reverra peut être jamais sa terre d'adoption au prix d'un combat politique qui a tué sa vie personnel. Luc Besson à chercher à jouer sur cet angle de vue. Le sacrifice personnel pour ses convictions et pour son devoir politique va être de plus en plus fort au fur et à mesure de l'avancée du film.
Une petite déception. Comme toujours le caractère historique du film n'est pas forcément très juste. Le rôle notamment du général Ne Win est visiblement exagéré, il était déjà mort politiquement, l'enchainement des roles de la junte mal exploité... Bref le caractère historique laisse à désirer. On a aussi l'impression que les assassins de son père sont les généraux de junte et qu'ils auraient pris le pouvoir en 1947... ce qui serait historiquement faux.
L'intérêt est purement sentimental et passionnel et c'est un peu dommage. On aurait préféré un peu plus de mise en lumière sur le coté lutte politique, des coup bas, des méthodes qui ne sont montré que trop brièvement en première partie. Pas de point de vue sur la situation sociale, sur la société, ses rouage, ou alors trop peu.
Toute la seconde partie est consacrée à l'amour impossible entre nos deux protagonistes. C'est très touchant, mais je ne suis pas sur que ce soit ce qu'il faille mettre autant en lumière pour ce destin pour le moins bouleversant. Certes certains passage sont vraiment entrainant, relevant parfois le caractère épique de sa lutte.
Bref, un peu décevant même s'il vaut le coup quand même le coup.
Note 6/10
mardi 6 décembre 2011
hara kiri mort d'un samourai
mort d'un samourai, ... mort du petit cheval oui !
Note 4,5/10
Bon le film est techniquement très bien réalisé, avec un style très japonnais, et les défauts qui peuvent aller avec ... les longueurs. Très contemplatif selon certains, il est assez pesant, dur, même assez insoutenable à certain moment.
Pourtant le sang, ne coule que très peu. Très peu mais assez pour vous dégouter. La brutalité est assez crue, comme le réalisme est réussi. Il parait que les films de Takashi Miike sont comme ça, voir plus gore encore...
Pour parler du fond le réalisateur à chercher à mettre en contradiction le code de l'honneur des samouraïs. Le mettre en face de ses contradictions, de son caractère à la fois injustice et inhumain. Par delà, ce sont les codes de la société japonaise qui sont un peu bousculé.
Le film est chiant à mon gout, je n'ai vraiment pas aimé même si je reconnais que ce n'est pas un mauvais film.
Note 4,5/10
mercredi 30 novembre 2011
La couleur des sentiments
Dans le Mississippi des années 60, en pleine ségrégation raciale, la rencontre entre une jeune diplômée rédactrice/romancière et les bonnes ("the help") noires de sa ville natale. La fausse rencontre entre deux monde qui s'affronte sans se combattre depuis longtemps. Celui des anciens esclaves qui n'ont jamais pour beaucoup d'entre eux quittés leur statu d'antan. et celui de la bourgeoisie blanche héritière des grands propriétaires terriens.
Dans cet univers si éloigné du notre et pourtant pas si éloigné dans le temps que cela, les bonnes noirs n'ont même pas le droit d'utiliser les mêmes toilettes que leurs patrons. Le décor fait un peu penser à un Desperate Housewife des années 60 avec sa Bree Van De Kamp, sa Suzanne Mayer, son Edie Britt, ... Ce caractère féminin rend la lutte feutrée plus piquante, et introduit ainsi la cause féministe au deuxième plan.
Le scénario est vraiment bien mis en valeurs, les personnages à la fois poignant et révoltant, la touche d'entrain permet d'atténuer la dureté de certains passage. Un film à la fois passionnant pour l'histoire qu'il raconte et interpellant en terme militant. On comprend un peu plus le combat qu'à du mené une partie de la population américaine pour faire avancer ses droits. A ne pas manquer.
Note : 7,5/10
Mon voisin Totoro
Mon Voisin Totoro, est un animé un peu particulier des studio Ghibli. Particulier parce que Totoro est la mascotte des studios. Particulier parce qu'il s'agit du premier animé sans réelle histoire. Pour certain il s'agit d'une forme de poésie. Il semble pourtant que le film manque quelque peu de maturité par rapport à d'autre dans le même style. Miyazaki a voulu innové en faisant un scénario moins central et en ce concentrant le reste : les personnages, l'environnement, la description. Le tout pour un rendu un peu juste mais bien tenté.
C'est un film sympa, mais il reste surtout à destination des plus jeunes à mon avis. C'est un peu dommage. Mais ce style, à la fois limite fantastique, un peu mélange du style fantastique de Myazaki et réaliste de Takahata, sera mieux réussi par la suite.
Note 4/10
Petit running à Vincenne (Paris in Fall III)
Voici Vincennes qui achève le tableau des parcs de Est parisien, sans doute l'ouest sera fait au printemps.
Les allées du parc,
Le chateau de Vincennes,
Le parc floral de Paris,
samedi 26 novembre 2011
Les neiges du Kilimandjaro
Comme ils dorment tous deux dans le berceau qui tremble !
Leur haleine est paisible et leur front calme. Il semble
Que rien n'éveillerait ces orphelins dormant,
Pas même le clairon du dernier jugement ;
Car, étant innocents, ils n'ont pas peur du juge.
Et la pluie au dehors gronde comme un déluge.
Du vieux toit crevassé, d'où la rafale sort,
Une goutte parfois tombe sur ce front mort,
Glisse sur cette joue et devient une larme.
La vague sonne ainsi qu'une cloche d'alarme.
La morte écoute l'ombre avec stupidité.
Car le corps, quand l'esprit radieux l'a quitté,
A l'air de chercher l'âme et de rappeler l'ange ;
Il semble qu'on entend ce dialogue étrange
Entre la bouche pâle et l'oeil triste et hagard :
- Qu'as-tu fait de ton souffle ? - Et toi, de ton regard ?
Hélas! aimez, vivez, cueillez les primevères,
Dansez, riez, brûlez vos coeurs, videz vos verres.
Comme au sombre océan arrive tout ruisseau,
Le sort donne pour but au festin, au berceau,
Aux mères adorant l'enfance épanouie,
Aux baisers de la chair dont l'âme est éblouie,
Aux chansons, au sourire, à l'amour frais et beau,
Le refroidissement lugubre du tombeau !
(les pauvres gens, Victor Hugo)
Le film raconte l'histoire de ces "pauvres gens", simples, dont le sens de l'humain l'emporte sur le reste. Dur pour ces hommes dont la rudesse de la vie met à l'épreuve le sens du bien commun. Là où certains s’égarent, d'autres tiennent la barrent malgré la tempête de la vie.
Qu'est ce qui anime la volonté inébranlable de certains là où celle des autres est inexistante... le sort de la vie est il juste pour tout le monde ? Le tirage au sort de la vie n'est il pas biaisé dès le départ ? Tant de question que Robert Guédiguian essaie de nous amener à réfléchir. Pourquoi ? La question que tout le monde se pose n'est pas si facile. Logos ou pathos ? La question n'est pas là, et le réalisateur ne les opposent pas ; la question concerne plutôt le sens de la vie, de la vie du collectif. La vie, cette suite de choix et de contraintes, voulues, subies, nous amène à ce que nous sommes.
Qu'est ce qui anime la volonté inébranlable de certains là où celle des autres est inexistante... le sort de la vie est il juste pour tout le monde ? Le tirage au sort de la vie n'est il pas biaisé dès le départ ? Tant de question que Robert Guédiguian essaie de nous amener à réfléchir. Pourquoi ? La question que tout le monde se pose n'est pas si facile. Logos ou pathos ? La question n'est pas là, et le réalisateur ne les opposent pas ; la question concerne plutôt le sens de la vie, de la vie du collectif. La vie, cette suite de choix et de contraintes, voulues, subies, nous amène à ce que nous sommes.
Le film est vraiment touchant, on sent l'engagement qu'à Robert Guédiguian en défendant ses "pauvres gens". Moins noir qu'un Emile Zola et ses Rougon-Maquart on sent vraiment l'inspiration de Victor Hugo et on sent le film vivre à la fois par sa lutte sous-jacente que par son histoire touchante.
Note 7/10
mardi 22 novembre 2011
Revelation !
Une chose est sure la révélation c'est que Revelation ce ne sera pas la révélation de l'année...
Oui oui il s'agit bien du dernier Twilight (4-1)... Un peu plus cul-cul que le numéro 2, plus en longueur que les autres, bref encore un peu plus chiant.
Alors oui, les acteurs ont du charme, le décor est sympa, c'est joli, c'est beau, c'est mignon... mais on en reste un peu là, le scénario - le livre me dit on - est vraiment inconsistant. A ce propos il faudra dire au scénariste qu'on ne prend pas le roi aux échecs...
Bref, déception ? Non pas vraiment je m'attendais à un demi navet.
A voir si vous avez vu les 3 premiers et que vous avez du temps à perdre pour voir la suite (même si certain pourraient me ressortir la théorie des couts perdus...), sinon passez votre chemin.
Note 2,5/10
Pour rappel :
Twilight 1 : 5/10
Twilight 2 : 3/10
Twilight 3 : 5/10
Oui oui il s'agit bien du dernier Twilight (4-1)... Un peu plus cul-cul que le numéro 2, plus en longueur que les autres, bref encore un peu plus chiant.
Alors oui, les acteurs ont du charme, le décor est sympa, c'est joli, c'est beau, c'est mignon... mais on en reste un peu là, le scénario - le livre me dit on - est vraiment inconsistant. A ce propos il faudra dire au scénariste qu'on ne prend pas le roi aux échecs...
Bref, déception ? Non pas vraiment je m'attendais à un demi navet.
A voir si vous avez vu les 3 premiers et que vous avez du temps à perdre pour voir la suite (même si certain pourraient me ressortir la théorie des couts perdus...), sinon passez votre chemin.
Note 2,5/10
Pour rappel :
Twilight 1 : 5/10
Twilight 2 : 3/10
Twilight 3 : 5/10
vendredi 18 novembre 2011
Toutes nos envies
Envie de vivre, envie de se battre, envie d'aimer, voici la difficile équation pour Marie Ghilain, @Claire pour qui les jours sont comptés. Notre "petite vierge à moustache" a décidément bien murie et s’épanouit dans un rôle plus émouvant et plus grave, celui de la lutte pour la justice et d'un combat contre la mort.
La justice, toile de fond d'un double combat : celui contre la mort qu'on ne gagne jamais au bout de sa vie, et un plus politique, celui de la lutte contre les abus des sociétés de crédit qui arnaque les pauvres particuliers leur faisant miroiter des sommes pour soit disant presque rien...
La justice n'existe pas lorsque le sort s'abat et vous frappe d'une tumeur inguérissable. Mais existe elle dans une société de droit commun, où le "marché" qui domine les mentalités et est un fondement de plus en plus marqué de notre société ?
Le film est aussi une ode à la vie, au combat de tout les jour pour vivre les instants présents, un carpediem qui montre le plaisir des choses simples, comme le combat pour ses idéaux autant qu'une brasse improvisée.
Très émouvant, le sujet est bien traité, plutôt triste, le film ne donne pas non plus dans la niaiserie.
Note 6,5/10
mardi 15 novembre 2011
INTOUCHABLE
Cela commence par une course poursuite. La rencontre qui a eu lieu entre Idriss embauché comme aide à domicile et Philippe va boulverser leur vie. Le premier va voir son quotidien routinier emmerdant et pathétique changer brusquement par les aléas du second. A l'inverse, Idriss va trouver dans cette relation une certaine stabilité. Cet équilibre qui va se former, et l'amitié qui va en naitre va faire évoluer leur vie du bon coté. Les événements iront en s'accélérant brisant les tabous jusqu'à là question sensible.
Cette question de l'amour en toile de fond, sujet tabou chez les tétraplégiques. Une histoire qui fini plutôt bien ou plutôt qui ne fait que commencer. Le film nous permet de changer quelque peu notre regard sur le handicap. Mais aussi plus globalement sur la place des personnes qui en souffre dans notre société. Qu'advient il du quotidien de ceux qui n'ont ni fortune ni ange gardien ?
Provoquant, drôle, émouvant, le tout relevé par une bande son légère avec le piano de Ludovico Einaudi, c'est un film qui vaut vraiment le coup. On le dit anti-dépression. J'avais peut être plus le coup de blues après... allez savoir pourquoi.
note 8/10
samedi 12 novembre 2011
Paris in Fall (II)
Il y a des jours avec des jours sans. Aujourd'hui le soleil laisse à l'automne refléter toutes ses couleurs, toutes ses rousseurs. Et pour s'en convaincre, voici les parcs du sud est de paris...
Le jardin des plantes
La grande Mosquée
La cour de la manufacture des gobelins (très sympa au passage*)
La cour de la manufacture des gobelins
Le parc de Choisy
Le parc de Choisy
Le pont de Tolbiac
Bercy
Le parc de Bercy
Le couché de soleil sur François Mitterrand
Le parc de Bercy
La seine
La passerelle Simone de Beauvoir
*Merci à Aurélie pour la visite de la manufacture.
L'exercice de l'Etat
J’avais beaucoup aimé "the project" de Peter Kosminsky, sans doute plus partisan, avec un angle différent, voici "l'Exercice de l'Etat" de Pierre Shoeller.
Tel un crocodile qui ouvrirait sa gueule et qui attendrait sagement que sont repas se jette dedans, l'état attire aussi bien à lui les parvenus, que ceux du sérail, les technocrates, que les arrivistes, mais aussi des hommes de convictions, d'autre aux ambitions aussi bien collectives qu'individuelles... tous sont appelés à être broyer par un système où la caste oligarchique reproduit et impose un mode de fonctionnement toujours plus dure et plus inhumain.
Dans ce monde, les clivages politiques sont absents, on a l'impression que le président de la République est un mixte entre Sarkozy et Hollande, où le chef du gouvernement est un maitre dans le maniement des ficelles. Les marges de manœuvre, les "prérogatives", se réduisent en peaux de chagrin, remplacées par le cynisme, la faute au manque de "capitaux", à "l'Europe" par ses directives. Les politiques ont capitulés et ils doivent désormais savoir comment s'y prendre avec "l'opinion" pour faire passer la pilule. L'ambition collective fait place au chacun pour soit. La jungle est impitoyable. Les ministres, s'ils ne sont pas du sérail, sont relégués à de simples figurants.
Au milieu de tout cela pour notre ministre dépité, une rencontre fortuite, un drame inattendu, une mutation salvatrice, mais au fond un renoncement toujours plus important, le faisant passer d'un être si proche de nous à un véritable ensuque politique ("on confie le sérail à l’ensuque" disait on si bien dans Ridicule). Un déni de soit qui rapport tout de même 14K€/mois plus les petits extras et qui permet de gravir les échelons et d'obtenir les totems pour les investiture.
Pas si surprenant sur le fond, le film prend quand même à la gorge. On comprend ainsi mieux comment des personnes sont réellement transformées par le pouvoir plus qu'elle ne transforme la réalité avec ce pouvoir.
Note : 6/10.
Le tombeau des lucioles
Si vous voulez un animé pour pleurer, voici le bon film.
L'histoire tragique de deux enfants japonais durant la deuxième guerre mondiale. Ils se retrouvent orphelins et sombre au fur et à mesure du film peu à peu dans la misère et dans l'exclusion de la société. Finissant par se réfugier dans une grotte, ils y découvrent l'instant d'une nuit le merveilleux spectacle des lucioles. Malheureusement comme les lucioles, cet instant est éphémère et la longue descente aux enfers continue.
On sait bien ce qu'il adviendra de ces adorables enfants, et pourtant tout le long du film on a l’espoir qu'il s'en sorte tellement le sort qu'il leur est réservé est horrible. Même si à la fin la mort triomphe...
Émouvant, réaliste, et même un peu poétique, ce film reflète bien le style de Isao Katahata, le réalisme et les émotions humaines, alors que son binôme Miyazaki s'attache plus à défendre dans ses film les valeurs d'harmonie et d'équilibre dans des scénario souvent fantastiques.
Note 5/10
dimanche 6 novembre 2011
Polisse
Polisse, mais pas lisse.
Police, mais pas polar.
Policiers, mais pas poulets.
Voici comment on pourrait commencer par en parler. Dans ce drame aux accents comiques par moment, Maïwenn Le Besco, arrive à nous décrire le monde difficile d'une BPM (Brigade de protection des mineurs) internant sur Paris. Un scénario aussi bien poignant que saisissant, mêlant à la fois l'humour et l’émotion. Un monde où la brigade intervient face à des pourris, des fous, les malades, les connards... ou les criminels sont aussi bien des clochards que des notables protégés par les politiques. C'est aussi la situation ou les flics sont confrontés à leur vie de famille après leur vie professionnelle déboussolante et paranoïaque. Un monde ou la coopération et l'esprit d'équipe peut à tout instant se dissoudre dans des crises de nerf ou des pressions hiérarchiques.
Ainsi va ce petit chef d’œuvre poignant. On le regarde en se tordant de rire, en se révoltant, en flippant. Mais au fond en ressort avec un vrai coup de froid dans le dos tellement le film semble réaliste, et tellement cette réalité fait peur.
Voici un film qui décoiffe.
Note 8/10
Paris in Fall
Pour ceux qui pense que les parcs n'ont pas de charme en automne : en voici quelques uns dans l'est parisien.
Le Panoramique (parc de Belleville)
Le tunnel de feuille (parc de Belleville)
Le canal brun (Le canal Saint Martin)
Les arcades orange (Le canal Saint Martin)
Égalité (République)
Le temple de Sibylle surplombant le lac (Les buttes Chaumont)
Le haut de la butte (Les buttes Chaumont)
Le lac (Les buttes Chaumont)
La dune (Les buttes Chaumont)
Les allées (Cimetière du père Lachaise)
Les allées (Cimetière du père Lachaise)
Le crématorium et le colombarium (Cimetière du père Lachaise)
Les allées (Cimetière du père Lachaise)
Les allées (Cimetière du père Lachaise)
Les allées (Cimetière du père Lachaise)
Les tombes (Cimetière du père Lachaise)
Les allées (Cimetière du père Lachaise)
Le rouge et vert, mon préféré (Cimetière du père Lachaise)
Les allées (Cimetière du père Lachaise)
Le crématorium et le colombarium (Cimetière du père Lachaise)
Les allées (Cimetière du père Lachaise)
Les allées (Cimetière du père Lachaise)
Les allées (Cimetière du père Lachaise)
Les tombes (Cimetière du père Lachaise)
Les allées (Cimetière du père Lachaise)
Le rouge et vert, mon préféré (Cimetière du père Lachaise)
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