dimanche 11 décembre 2011

The Lady

Voici le dernier Besson.


Une figure épique de la résistance Birmane, Aung San Suu Kyi, fille du générale ayant négocié l'indépendance de la Birmanie avec les anglais, retourne dans son pays en 1988 pour être au chevet de sa mère visiblement affaiblie par la maladie. Elle laisse en Angleterre, époux et enfants et retrouve une Birmanie au mains de la junte militaire depuis plus de 25 ans.

C'est là que tout commence. Elle ne reverra peut être jamais sa terre d'adoption au prix d'un combat politique qui a tué sa vie personnel. Luc Besson à chercher à jouer sur cet angle de vue. Le sacrifice personnel pour ses convictions et pour son devoir politique va être de plus en plus fort au fur et à mesure de l'avancée du film.



Une petite déception. Comme toujours le caractère historique du film n'est pas forcément très juste. Le rôle notamment du général Ne Win est visiblement exagéré, il était déjà mort politiquement, l'enchainement des roles de la junte mal exploité... Bref le caractère historique laisse à désirer. On a aussi l'impression que les assassins de son père sont les généraux de junte et qu'ils auraient pris le pouvoir en 1947... ce qui serait historiquement faux.

L'intérêt est purement sentimental et passionnel et c'est un peu dommage. On aurait préféré un peu plus de mise en lumière sur le coté lutte politique, des coup bas, des méthodes qui ne sont montré que trop brièvement en première partie. Pas de point de vue sur la situation sociale, sur la société, ses rouage, ou alors trop peu.

Toute la seconde partie est consacrée à l'amour impossible entre nos deux protagonistes. C'est très touchant, mais je ne suis pas sur que ce soit ce qu'il faille mettre autant en lumière pour ce destin pour le moins bouleversant. Certes certains passage sont vraiment entrainant, relevant parfois le caractère épique de sa lutte.

Bref, un peu décevant même s'il vaut le coup quand même le coup.

Note 6/10

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