mardi 13 décembre 2011

Shame

C'est la honte qui nous habite au plus profond de nous qui nous rend malade parfois. Non pas que nous soyons tous des obsédés du sexe, mais ce sentiment, qui fait échos sur la vanité qui sommeille au fond de nous, nous trouble et nous perturbe dans des mesures diverses.


La honte fait à la fois intervenir la peur, le malaise, la haine, le dégout, l'indifférence... la perte de cette part d'humanité (bien que "l'horreur est humaine" comme le disait si bien Coluche) qu'est le sentiment d'amour, ce handicape peut-il se surmonter ?

Le film exploite ainsi non pas une le caractère honteux ou pas d'une addiction sexuelle comme pourraient le penser certain (qui s'imaginait tout de suite des scène incestueuse...), mais ce sentiment qui pousse notre héros dans ses pires retranchement et qui au fond l’empêche d'en sortir. Sa dépendance et ses pratiques sont plus en résonance par rapport à elle. La rencontre avec sa sœur ne va qu'accélérer leurs "descentes aux enfers"commune. Elle, vide d'amour propre, lui hyper centré, tous deux vont ainsi non pas se sauver mais presque s'autodétruire.

Un beau film, assez tranché, plutôt touchant, et pas trop gore (moins que d'autre qu'on m'a fait visionner dernièrement et qui traite d'un type de profile psychologique new-yorkais nettement plus atteint). Ce n'est pas The film comme tout le monde laisse le penser mais ça reste un très bon film.

Note 7,5/10

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